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10/ Quelques grandes règles sur la visualisation des données

Des sites comme Wikipedia ou YouTube gardent leurs internautes plus longtemps que la moyenne. Les productions de data journalisme et la visualisation des données favoriser un temps de consultation plus élevé sur les sites des journaux.
Il faut donc réfléchir aux moyens de rendre l’internaute actif, personnaliser l’information et jouer sur l’interactivité.
La visualisation doit être pensée en termes de design de données et design d’interfaces.
Le travail sur 3 modes d’engagement dans l’information:
– la vue, son ergonomie et l’esthétique
– l’interactivité
– les parcours de déplacements dans l’information.

La visualisation emprunte différents types d’organisation de l’information (comme les 5W ou l’entonnoir pour les papiers). Le concept dit de LATCH sur l’architecture de l’information propose plusieurs catégories :
– géographique, cartographique
– alphabétique
– chronologique
– par grandes catégories (avec codes couleur par exemple)
– temporelle
Mais on peut aussi cumuler plusieurs dimensions.

Le storytelling des données est aussi différent du storytelling des articles :
Il est modulable en fonction de l’internaute qui l’utilise :
– effets visuels et dynamiques
– transitions
– grisés, fondus
– zooms, récurrences de certains motifs
– couleurs, etc.

Que faut-il avoir en tête quand on prépare une visualisation ?
Il faut :
– d’abord se demander si la visu réponde à une question que le public se pose,
– vouloir raconter une histoire,
– permettre à l’internaute d’apprendre quelque chose,
– produire des contenus qui font sens,
– viser la simplicité alors que, quand on est immergé dans ses données, on cherche à tout montrer,
– ne pas ajouter de bruit au bruit, ne pas proposer des choses jolies, drôles mais gratuites,
– essayer de viser la richesse du contenu plus que la richesse du design, mettre le graphisme au service du sens